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E comme Edgar Allan Poe
«Entendez les traîneaux à cloches —
Cloches d’argent !
Quel monde d’amusement annonce leur mélodie !
Comme elle tinte, tinte, tinte,
Dans le glacial air de nuit !
Tandis que les astres qui étincellent
Sur tout le ciel semblent cligner,
Avec cristalline délice, de l’œil :
Allant, elle, d’accord (d’accord, d’accord)
En une sorte de rythme runique,
Avec la « tintinnabulisation »
Qui surgit si musicalement des cloches
(des cloches, cloches, cloches, cloches, cloches, cloches),
Du cliquetis et du tintement des cloches.»(fragment du poème Les Cloches (1849)
Traduction par Stéphane Mallarmé)Cliquer sur le titre pour afficher le lecteur
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Commentaires
On a bien besoin de la "tintinnabulisation" de ces cloches pour égayer ces temps moroses.
Ces Noëls avec neige, cloches et traîneaux semblent n'exister plus que sur les anciennes cartes postales...
Bonne semaine Elfine !
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Bon dimanche Elfine
l'étrangeté des sensations...je relie ton article précédent à celui-ci! pourquoi, et bien l'honnêteté. Ces poètes, Mallarmé, Poe, Baudelaire, et Manet, peintre, et quelques autres disent dans leurs écrits ou leurs peintures ce qu'ils ressentent et ils ne sont pas "pollués" par autre chose que ce qu'ils voient ou leur culture. Cela pose la question du progrès...
Bon, je retourne à ma peinture, respirer la térébenthine...
Amicalement
Pierre