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Le 4 juin 1870, lorsque nous nous préparions à quitter Londres pour Hervey´s Bay, Australie, un homme à jambe de bois est monté à bord...
"Quand nous levâmes les voiles,
le vent était bon et les matelots
chantaient des couplets en breton !"
Tous les soirs après le repas, le passager s´asseyait sur le deck pour nous jouer un air ou deux de sa flûte irlandaise. J´ai toujours aimé la mer !
Près du Cap de Bonne-Espérance, dans la nuit, l´orage éclata. "Veux-tu véiller avec moi ?" me dit l´homme à la jambe de bois. J´ai acquiescé à sa demande et il s´est endormi à l´aube. Cependant, il ne s´est plus jamais réveillé.
Dans la poche de sa veste, j´ai trouvé une lettre qui m´était adressée. Je n´oublierai jamais la toute dernière phrase: "Que Dieu te bénisse, ton père, c´est moi."2 commentaires
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je dormais la fenêtre ouverte ;
tous les matins d´été,
le chant des oiseaux
me réveillait.
Quand j´avais du chagrin,
je courais me cacher ;
toutefois, mon petit nounours
savait toujours de quoi
il s´agissait...
At the age of 19,
I flew away from home,
puis mon père a vendu la ferme
dans laquelle nous habitions.
Je ne regrette qu´une seule chose :
de ne pas avoir pu dire adieu
à la maison...
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Her rosy cheeks;
Her eyes were so bright
When she posed for me.
I quit painting
And started to drink.
She was a real beauty.
I wonder if she still
Remembers me...votre commentaire
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Inerte sur le sol,
Le bel oiseau blanc,
Que j´ai trouvé
Ce dimanche-là,
Lors de ma promenade
Dans les bois.
Je me suis dit :
Un égaré du Paradis !
J´ai tendu ma main
Pour lui caresser la tête.
Brusquement,
L´oiseau a déployé ses ailes,
Puis s´est envolé.
Il fallait que je rentre,
Papa m´attendait déjà.
Mon coeur battait très fort.
Maman est morte
Ce matin-là.
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