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     William Henry Margetson - By the Cottage Door

     

    J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
    Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
    Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

    Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
    Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées. 
    Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir ;

    La vague en a paru rouge et comme enflammée. 
    Ce soir, ma robe encore en est tout embaumée...
    Respires-en sur moi l'odorant souvenir.

    Marceline DESBORDES-VALMORE 

     

     


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    « Si je pouvais vous dire ce que cela signifiait, il ne servirait à rien de le danser. »

    Isadora Duncan

     

     

    La Fée Dragée danse

     

     


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    S’il n’y avait pas eu…

     

    S’il n’y avait pas eu

    De guèrre qui a contraint

    Mes parents  de quitter 

    Leur maison d’enfance, 

    Leurs prés verts et les haies fleuries, 

    Ils ne se seraient peut-être 

    Jamais rencontrés.

     

    Sur leur nouveau lieu de vie,

    Par un autre bel été, 

    Leur amour est né 

    Au bal de la Saint-Jean

    Où ils se trouvaient par hasard.

     

    Aujourd’hui, maman et papa

    Reposent en paix au cimetière.

    Et tous les dimanches matin,

    On entend les cloches de l’église

    Sonner comme au jour de leur mariage.

    Ce jour-là, sur leur tombe, 

    Il y a toujours un bouquet de lilas.

    Ils l’aimaient tant.

     

     

     

     

    LECTURE AUDIO

    Titre 24 : Lara Fabian - Speranza

     

     


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    « Pour l’habitant de Paris, New York ou Londres, la mort est ce mot qu’on ne prononce jamais parce qu’il brûle les lèvres. Le Mexicain, en revanche, la fréquente, la raille, la brave, dort avec, la fête, c’est l’un de ses amusements favoris et son amour le plus fidèle ». Octavio Paz, Le labyrinthe de la solitude.

     

     

    Día de los Muertos

     

     

     

     Coco est un dessin animé inspiré de la culture et des traditions mexicaines

     

    Día de los Muertos

     


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    Dis-moi, dis, souriante enfant

      Hoier, V. (fl.1870-80)

    Dis-moi, dis, souriante enfant,
    Qu’est-ce, pour toi, que le passé ?
    « Un soir d’automne, doux et clément,
    Où le vent soupire, endeuillé. »

    Qu’est-ce, pour toi, que le présent ?
    Un rameau vert chargé de fleurs
    Où l’oiselet bande ses forces
    Pour s’envoler dans les hauteurs. »

    Et l’avenir, enfant bénie ?
    « La mer sous un soleil sans voiles,
    La mer puissante, éblouissante
    Qui, là-bas, rejoint l’infini. »

    EMILY BRONTË traduction Pierre Leyris

     

     

    Ingrid St-Pierre - Collée sur tes papilles

     

     

     


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